L’impact du minimalisme sur mes finances
Hélène Boissonneault

Hélène Boissonneault

L’impact positif du minimalisme sur mes finances

Depuis toute petite je pensais que ma famille était pauvre. Avec du recul je me rends compte que peu importe le revenu familial, ce sont les dépenses qui ont un impact sur les finances d’une personne ou d’une famille et non le salaire. Généralement, plus on a d’argent, plus on dépense.

Je suis entrée très tôt dans la vie adulte. Je suis partie en appartement à 17 ans, j’ai eu mon premier enfant en 2012, à l’âge de 19 ans et je n’avais aucune idée comment gérer un budget. Malgré tout, avant l’arrivée de ma fille, je n’avais aucune dette. Je bâtissais mon crédit en utilisant ma carte de crédit et en la repayant au complet chaque mois. 

C’est par la suite que ça a dérapé. J’avais la croyance qu’un enfant coûte extrêmement cher, donc pour moi c’était normal d’avoir des dettes et de ne pas arriver à chaque fin de mois. J’ai eu cette croyance jusqu’en 2015. Cette année-là j’ai découvert plusieurs livres sur la santé financière et comment se sortir de dettes. Par contre, je n’arrivais pas à les mettre en application. En 2016 j’ai eu mon 3e enfant. C’était de plus en plus dur d’arriver financièrement ; sur papier le budget était dans le positif, mais en réalité c’était tout le contraire. Même si je dépensais le moins possible, l’argent s’envolait « ’par magie »’.

Une séparation

Durant l’été 2018, je me suis séparée du père de mes 3 enfants. Ce ne fut pas une décision facile à prendre, mais c’était un mal nécessaire. Je pagayais à contre-courant depuis trop longtemps et pas seulement financièrement. Malgré le fait que je me sois retrouvée sans meuble, sans emploi et avec des dettes considérables, j’ai réussi à reprendre ma vie en main et à vraiment mettre en application les connaissances que j’avais acquises précédemment.

Au début je ne me permettais aucun extra, aucune sortie, rien. Tout l’argent que j’avais en surplus allait pour payer mes dettes. Ça été difficile, ça m’a demandé beaucoup de discipline et de volonté, mais en y repensant je suis fière d’avoir tenu jusqu’au bout.

À l’heure où j’écris ce texte, je n’ai plus de dettes et je me sens beaucoup plus légère face à mes finances ! L’argent que j’ai en surplus je la mets de côté ; je me permets de petits extras de temps en temps, mais rien d’extravagant. J’essaie de dépenser sur des choses qui comptent vraiment pour moi, de miser sur la qualité plutôt que la quantité, d’éviter le plus possible les dépenses inutiles et de me concentrer sur ce que j’ai déjà.

L’argent ne fait pas le bonheur sauf que ça aide à respirer un peu mieux.

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