Connaissez-vous
la « Society for the Prevention of Useless Giving » ?
Je ne la connaissais
pas jusqu’à ce qu’une amie m’envoie un lien vers un article qui parlait de
cette société fondée en 1912 par deux femmes : Eleanor Robson Belmont et
Anne Tracy Morgan.
Ce groupe avait pour but de faire la
prévention de l’achat de cadeaux inutiles. Les membres se faisaient
surnommer les SPUGs. En moins d’un an, ce groupe est passé de 2
fondatrices à 6 000 membres. Ce rassemblement était au départ réservé aux
femmes, mais en décembre 1912, le président Theodore Roosevelt est devenu le
premier « homme Spug ». Son adhésion a ainsi inspiré plusieurs autres hommes et
femmes à rejoindre le mouvement qui incitait les gens à réduire les cadeaux de
Noël.
Il faut comprendre qu’à cette époque, il y avait une coutume selon laquelle les
employés devaient donner des cadeaux à leurs patrons et supérieurs en échange
de faveurs de travail. Souvent, ces cadeaux étaient chers, coûtant parfois
jusqu’à deux semaines de salaire. La pression des pairs faisait souvent monter,
d’année en année, le prix des cadeaux offerts.
La société n’a pas fait long feu, 2 ans plus tard elle n’existait plus vraiment. Toutefois, nous aurions avantage à la faire revivre, car les temps n’ont pas tant changé ! La course aux plus gros cadeaux, aux plus beaux cadeaux, aux plus chers cadeaux est toujours présente dans notre société. C’est seulement les gens qui les reçoivent qui ont changé !
Et si nous cessions d’offrir des cadeaux qui ne sont pas utiles ?
Si nous redonnions les lettres de noblesse aux cartes de souhaits qui peuvent très bien exprimer toute notre gratitude aux enseignants, aux éducatrices, à nos collègues de travail ? Et pourquoi pas offrir des cartes de souhaits plantables ? C’est un beau cadeau que d’offrir des fines herbes, de la laitue ou des fleurs.
Si simplement dire merci devenait un
magnifique cadeau ?
L’éducatrice de votre enfant, son enseignante, le facteur (oui oui certaines
personnes donnent un cadeau au facteur) et même votre enfant, n’ont pas besoin
de cadeaux inutiles.
J’ai été éducatrice durant de
nombreuses années, j’étais toujours heureuse de recevoir des cadeaux de la part
des parents. J’étais choyée, car ils m’offraient toujours des cadeaux
utiles, écoresponsables, mais aurais-je été fâchée si je n’avais rien reçu ?
Pas du tout ! Je crois même que les plus beaux cadeaux que j’ai reçus
étaient leurs mots, leurs mercis que ce soit dans une carte, un dessin des
enfants ou de vive voix.
Et si on fondait la Société pour l’éducation aux non-cadeaux, la SENC…