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Hélène Boissonneault

Ouverture officielle de deux magasins écoresponsables très attendus en Estrie

Il y a un peu plus de 25 ans, lorsque je suis arrivée à Sherbrooke, l’offre de vrac et de produits écoresponsables était plutôt limitée ! Et puis, il y a 10 ans l’ÉcoloBoutique ouvrait ses portes dans l’Est de Sherbrooke et permettait de démocratiser l’achat en vrac et écoresponsable.  J’avais trouvé ma boutique complète de produits ménagers et autres produits pour la maison. 

Et puis, 5 ans plus tard,  l’épicerie le Silo ouvrait ses portes, elle aussi dans l’Est, afin d’offrir un large éventail de produits d’épicerie (majoritairement bio) en vrac.    L’écolo en moi était dont ben heureuse.  

Au printemps 2020, ces deux entreprises ont ouvert une deuxième succursale à Rock-Forest.  Pandémie oblige, l’ouverture de ces magasins s’est faite sans tambour ni trompette et remplie de défi covidiens.

Le 29 octobre 2020, c’est avec amis, collègues, clients, fournisseurs et famille que Nancy Squires, Dorothée Gallant les deux copropriétaires du Silo 2.0, Pierre Bolduc et Michel Gaudreau copropriétaire du nouveau l’Écolo Boutique ont enfin pu célébrer l’ouverture officielle de leur nouveau magasin cette fois, réuni au même endroit. Deux entrées distinctes, mais un seul arrêt.  


Selon Nancy Squires, des entreprises comme Le Silo et L’Écolo Boutique sont des projets qui permettent à la communauté d’être plus résiliente pendant une crise. Elle a fait un clin d’œil à la pénurie de farine et de levure à pain vécu au printemps « pas juste parce qu’on est les seuls à avoir de la levure à pain pis de la farine pendant une pandémie »’.  

Nancy Squires a profité de ce lancement pour passer un message : “On ne se le cachera pas, le monde de l’alimentaire est pas mal détraqué en ce moment. Avec l’industrialisation, il y a comme un fossé qui s’est créé entre l’humain et son alimentation. On ne sait plus d’où ça vient, comment ça pousse ou comment s’est élevé, on nous dit toujours qu’on n’a pas le temps de cuisiner pis que l’épicerie s’est dont ben rendu cher. Conséquence, les gens mangent de plus en plus d’aliments transformés, de prêt-à-manger, une nourriture trop souvent industrialisée et mécanisée. Et notre mode d’alimentation à des conséquences directes sur notre santé sociale, physique et environnementale. ‘

En créant le Silo, il y a 5 ans, elle avait en tête de créer un concept global qui proposerait des alternatives à plusieurs problématiques environnementales liées à l’alimentation. 

Des produits le moins transformés possible, 

Des produits locaux idéalement ;

Des produits biologiques et éthiques ;

Des produits qui répondent aux besoins des clients et de la communauté ;

Des produits le possible nu, avec le moins d’emballages possible ;

Et elle voulait offrir un milieu de vie à l’échelle humaine. 

Elle a réussi son pari ! 

L’ouverture de ces deux nouvelles succursales permet la création de plusieurs emplois ici à Sherbrooke, mais a aussi une répercussion positive sur les entreprises et producteurs partenaires et sur l’économie locale au complet. 

Rappelons-nous que si chaque foyer québécois achetait 5 $ de plus par semaine de produits québécois, ce serait 1 milliard de dollars de plus dans l’économie locale. Et si on commençait par le faire ici chez nous, en Estrie ? 

L’écoloboutique

Le silo

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