Désencombrer son cellulaire, un pas à la fois
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Hélène Boissonneault

Désencombrer son cellulaire, un pas à la fois

Désencombrer son cellulaire, facile à écrire… Beaucoup moins facile à faire !

Je suis de ces personnes qui sont accros à leur cellulaire. Je suis une hyperconnectée. Selon une analyse de la firme Zenith, c’est plus de 3 heures 30 par jour que les gens passent avec le cellulaire à la main.  Clairement, dans mon cas, c’est plus que ça !  Pas nécessairement à la main, mais pas loin de moi.  Ma musique, mon réveil-matin, mon programme d’entrainement, ma prise de note, mon agenda, mon appareil photo, mon téléphone (oui oui il sert à ça aussi), mes textos, les réseaux sociaux, les recherches Google, tout y est. 

C’est une addiction subtile qui passe tout de même bien en société. 

Depuis un certain temps, j’essaie de me défaire de cette dépendance, qui remonte à loin, à ce gadget. J’ai un cellulaire depuis près de 25 ans. Je faisais beaucoup de route seule et après un incident, j’avais décidé de m’en procurer un pour ma sécurité.   L’utilisation a bien changé depuis. Je me souviens en 2012 avoir dit à un ami que s’il était possible de se greffer un cellulaire à notre corps, je le ferais. Par bonheur, cela était impossible et je n’ai pas à me le faire dégreffer !

Par contre, je dois apprendre à désencombrer mon cellulaire, mon utilisation et ce qu’il possède.

Comme tout changement, cela passe par quelques étapes.  Je navigue entre la préparation et l’action.

Voici mon plan en 5 étapes afin de désencombrer son cellulaire :

Supprimer des applications

J’ai déjà commencé à enlever (ou à désactiver celles que je ne peux pas supprimer) plusieurs applications. Je n’ai plus de jeux sur mon cellulaire. J’ai supprimé les applications de streaming, excepté celle de musique que j’écoute tous les jours.  J’ai fait le désencombrement d’applications.  

Faire le ménage dans les applications 

J’ai fait le ménage de mes photos, de mes téléchargements, de mes contacts et des publications sur les réseaux sociaux.  Moins j’ai de choses à regarder dans mon cellulaire, moins j’ai de chances de passer du temps à le regarder.

Réduire mes heures

Avant 8 heures, je me sers de mon cellulaire pour le réveil-matin et mon entrainement. Ensuite, je réponds à mes messages et appels.  Le soir, après 21 heures, je ferme mon cellulaire sauf pour les appels et les textos qui proviennent de 5 personnes.  Avant, dès mon réveil et jusqu’à ce que je ferme les yeux, je pouvais avoir mon cellulaire à la main !

Prendre le temps

Pas besoin de répondre tout de suite aux messages que je reçois. L’hyperconnectivité vient avec l’hyperprésence et l’instantanéité. Nous recevons un message et nous y répondons immédiatement. Maintenant, je prends le temps avant de répondre, à moins d’une urgence.  Pas besoin de tout prendre en photo ou filmer. Je peux prendre le temps de regarder les choses à travers mes yeux plutôt qu’à travers mon écran.  Si je pars en « safari photo » là, c’est différent, sinon, le cellulaire reste loin de mes mains. 

Faire des pauses

De par mon emploi et parce que je suis maman et aidante naturelle, je ne peux pas laisser mon cellulaire fermé complètement toute une fin de semaine (sauf en de rares occasions que j’ai des « backup »).  Toutefois, quelques fois par mois, je vais faire des pauses des réseaux sociaux et d’Internet. Une journée, une fin de semaine et un jour, une semaine complète.  Et même faire un jeûne intermittent de connexion ! 

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