Raod trip tadoussac
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Hélène Boissonneault

Roadtrip – Tadoussac

Je n’étais jamais allée à Tadoussac. J’en avais entendu parler souvent, mais je n’étais jamais allée voir cette magnifique ville.  Avant juillet 2021, je n’avais jamais entendu parler des dunes de Tadoussac, jusqu’à ce que mon amie Caro m’envoie une photo de ses vacances et que je désire aller exactement là où elle était.  Alors, nous avions ajouté Tadoussac à nos destinations de roadtrip… comme tout le Québec, parait-il ! 

Quitter la pourvoirie fut vraiment difficile pour moi.  C’est clair que je vais y retourner. C’est vraiment un coin de paradis incroyable.  Toutefois, Tadoussac est un magnifique endroit pour consoler ma peine d’Amour avec Sacré-Cœur. 

Faire un arrêt aux dunes est un must.  C’est MAGNIFIQUE. Il est possible de regarder les dunes du haut ou de les descendre et aller se tremper les pieds dans l’eau. Descendre les dunes de sable, ça va relativement bien… mais il faut les remonter. Je ne suis pas si en forme que ça finalement.  Ça en vaut vraiment la peine par contre.  Nous planifions y retourner dans un avenir rapproché et cette fois y passer la journée.  L’eau est vraiment froide et claire, le décor paradisiaque. Il faisait chaud, il faisait beau, c’était PARFAIT comme moment.  J’ai passé une partie du temps là-bas dans l’eau à mi-cuisse, je n’avais pas mon maillot, à ne pas en revenir comment c’était beau. 

Après nous avons visité une partie de la ville et nous nous sommes rendus au camping que nous avions réservé avant de partir de Sherbrooke. Par chance, sinon c’est certains que nous n’aurions pas eu d’endroit pour dormir. En nous rendant au camping, nous voyons l’immense file d’attente pour le traversier. C’est décidé, nous quittons Tadoussac tôt le lendemain matin, nous ne nous éterniserons pas afin de prendre le traversier le plus tôt possible. 

Donc, nous profitons de notre court séjour dans ce camping pour faire notre lavage. Ça fait une semaine que nous sommes partis, il commence à y avoir moins de vêtements dans les tiroirs et plus dans le panier à linges sales.  Durant notre lessive, il pleut à boire debout. Moment propice pour cela, car nous ne pouvons pas vraiment rien faire d’autre qu’attendre. Alors nous en profitons pour jouer aux cartes en dessous d’un petit bâtiment à côté de la buanderie.  Pascal est une personne vraiment très sociable.  Il entame avec plaisir une discussion avec une petite famille qui elle aussi joue aux cartes sous l’abri en attendant leur lessive. Nous avons eu une conversation super intéressante sur l’écoresponsabilité. 

La pluie cesse et notre lessive est terminée.  Nous nous rendons sur notre terrain qui est vraiment ultra ordinaire, mais il remplit sa fonction de pouvoir nous loger pour la nuit.  Nous préparons le souper. De gros nuages noirs se pointent à l’horizon.  Nous tentons de monter la tente cuisine rapido avant que la pluie reprenne, mais il est trop tard.  J’essaie tant bien que mal que la tente soit complètement prête avant d’entrer dans la van mais un piquet me fait la vie dure.  Pascal s’occupe de fermer le barbecue, de mettre la nourriture au sec et j’abdique, je laisse la tente à moitié montée choir sur la table et protéger tant bien que mal la nourriture. 

Nous attendons que ça passe… et ça passe. Il pleut beaucoup moins. Nous ressortons afin de finaliser le montage de la cuisine. Et cette fois, le piquet décide d’entrer sans problème dans le trou qu’il devait aller.  En moins de deux, la cuisine est prête pour que nous puissions terminer le souper.  Nous devons faire un petit nettoyage de la tente puisque la boue par terre l’a sali, mais sinon, tout est beau.  Une petite aventure qui sur le coup n’était pas très drôle, mais qui l’est vraiment après coup. 

Enfin, nous soupons, nous rangeons et nous nous couchons.  Nous voulons partir tôt le lendemain question de ne pas avoir des heures d’attente pour le traversier. 

Après une bonne nuit de sommeil, je démonte la cuisine, prépare mon café, emballe le tout. Je me réveille vraiment trop tôt.  Il est 7 heures, je réveille Pascal et nous nous préparons afin de partir vers La Malbaie. Nous déjeunerons une fois que nous serons arrivés sur l’autre rive. 

Nous nous rendons vers le traversier, il n’y a aucune voiture. Nous entrons sur le traversier et ils ferment les barrières derrière nous. Ça, c’est du timing.  Je ne sais pas pourquoi, mais j’aime vraiment les traversiers.  Celui-ci est rapide, mais je suis tout aussi heureuse de faire la traversée vers Baie-Ste-Catherine.  Je suis vraiment heureuse ! 

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