7 façons de tendre vers une sobriété numérique
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Hélène Boissonneault

7 façons de tendre vers une sobriété numérique

Nouvelle année, nouvelle résolution !

Quoique depuis plusieurs années, je ne prenais plus de résolutions.  Toutefois, cette année, je me suis reprise pour les dernières années et me voilà avec une longue liste de résolutions 2021.

18 jours plus tard, elles tiennent toujours.  Je suis bien partie.

Depuis quelques mois, je passais beaucoup de temps sur les réseaux sociaux, sur le Web, bref devant les écrans.  Je voyais que petit à petit cela minait mon humeur.  Avec la pandémie et tout ce qui se passe dans le monde, le Web devient malsain par bout.

Aussi, l’impact environnemental du numérique, bien qu’il ne soit pas visible facilement, est tout de même assez important.

Alors, j’ai décidé de tendre vers une sobriété numérique.

Tout d’abord, ça mange quoi en hiver ça la sobriété numérique ?

Wikipédia le définit comme étant une démarche qui vise à réduire l’impact environnemental du numérique. L’expression « sobriété numérique » a été forgée en 2008 par l’association GreenIT.fr pour désigner « la démarche qui consiste à concevoir des services numériques plus sobres et à modérer ses usages numériques quotidiens ».

Ma première démarche fut donc de nettoyer mon empreinte numérique.  Twitter, Facebook, Linkedin, Instagram, infonuage, courriels, etc. ont été nettoyés de ce qui n’était pas utile. Un désencombrement en règle. Il me reste du ménage à faire dans certains dossiers infonuagiques et bien entendu avec le temps je trouverai d’autres endroits ou je devrai faire du ménage numérique et même complètement fermer des comptes, en supprimant tout ce qu’ils contiennent. Toutefois, je suis pas mal fière de ce que j’ai fait en 18 jours.

Ensuite…

Maintenant que le ménage est enclenché, maintenant que j’ai réduit ce qui était déjà sur le numérique, la deuxième étape est de réduire ce que j’y mettrai dorénavant. 

Refuser, le premier R.  Refuser de publier si ce n’est pas nécessaire. Refuser de consommer du numérique si ce n’est pas nécessaire. Refuser de participer sans me questionner à cette pollution numérique.

Réduire ma consommation, réduire mes publications, réduire mon impact.  Avec le travail que j’ai, il m’est inévitable d’utiliser le Web.  Le Web fait partie de mon travail. Donc, j’essaie de réduire au maximum ma consommation personnelle et d’être le plus en cohérence pour le travail.

Dès le début d’Effet PH nous avons opté pour un hébergeur Web certifié écofriendly. Pour nous, c’était la base.  

J’utilise 4 supports numériques.  Mon ordinateur qui est surtout mon ordinateur de travail, mon téléphone cellulaire, mon iPad (que j’ai reçu à Noël, il est usagé et servira pour le travail lorsque les rassemblements seront de nouveau permis) et une télévision qui sert davantage à mon Amoureux qu’à moi.  Donc à ce niveau, je peux difficilement réduire. 

Et si cela brise ?

Et bien, je fais réparer.  Je fais tout mon possible pour donner une durée de vie la plus longue possible à mes appareils.  Et lorsque je ne peux plus m’en servir, j’essaie de leur donner une deuxième vie en les donnant à des organismes qui s’en serviront pour que des gens dans le besoin puissent les réutiliser.

Quand, ce n’est plus possible,  quand c’est trop endommagé, il y a toujours l’opportunité de les faire recycler.  Que ce soit via les Serpuariens ou encore via Best Buy qui collabore avec l’Association pour le recyclage des produits électroniques (ARPE) et Appel à Recycler. 

Et si on pouvait réinventer ?

Lire et faire des recherches sur la sobriété numérique me permet de voir des initiatives qui permettent de réinventer notre façon d’utiliser le numérique ou encore de ne plus l’utiliser.  Revenir aux mécaniques lorsque c’est possible tout en ayant des fonctionnalités utiles en 2021 est une façon de réinventer. 

Mais il y a plus, simplement réinventer notre rapport aux loisirs, aux livres, à l’instantanéité.

Finalement revendiquer !

Comment revendiquer face à la sobriété numérique ?  Exiger des règles bien définies contre l’obsolescence programmée.  Parler à votre entourage de l’impact du numérique sur l’environnement. Parler de votre cheminement vers une sobriété numérique.  Acheter des produits usagés est aussi une façon de revendiquer. Éduquer votre milieu de travail à  l’impact du numérique sur l’environnement.  Fonder des entreprises qui ont à cœur leur impact environnemental et qui tendent vers une sobriété numérique est aussi une façon de revendiquer.

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