Le mouvement SLOW se retrouve de plus en plus dans tous les domaines de la vie courante. Le domaine des cosmétiques n’y échappe pas. En effet, c’est en 2012 que Julien Kaibeck instaure le mouvement de la slow cosmétique.
M. Kaibeck établit alors une charte basée sur 4 piliers afin de bien encadrer cette tendance de plus en plus répandue.
Écologique :
Formulée et utilisée dans le respect de l’environnement. Doit contenir des ingrédients naturels et biologiques qui sont le moins transformés possible. Doit privilégier des ingrédients qui excluent les ingrédients de synthèse, pétrochimiques et qui exploitent les animaux. Et bien sûr, tous les ingrédients doivent être bons pour l’environnement. Le faible impact écologique du cosmétique doit être pris en compte de sa conception à de son utilisation et même en ce qui concerne l’emballage.
Saine:
Doit être formulée, pratiquée et conçue dans le respect de tous les vivants, animaux, humains et plantes à courts et moyens termes. Elle ne doit pas perturber les fonctions physiologiques de l’organisme. Exclut les tests sur les animaux et l’exploitation animale.
Intelligente:
Doit répondre aux besoins réels de la peau et répondre à ses besoins fondamentaux que sont le nettoyage, l’hydratation et la protection. Elle doit utiliser des formules simples à base d’ingrédients nobles issus des ressources biodisponibles. Elle doit également éviter les ingrédients inertes, inactifs ou transformés sans nécessité. Tous les ingrédients utilisés doivent être bons pour la santé globale du corps. Consommer moins, mais mieux.
Raisonnable :
Doit formuler des promesses réelles qui sont possibles à tenir. Ne doit pas comporter de greenwashing, de manipulation, retouche ou dissimulation qui pourraient tromper les consommateurs. Le prix est juste et reflète la qualité réelle du produit ou service. La slow cosmétique incite à adopter des alternatives naturelles qui sont bénéfiques pour le corps et l’esprit.