Il y a quelques semaines, mon conjoint et moi avons désencombré une pièce du sous-sol afin de préparer une chambre pour nos filles. Même si nous nous entendons généralement très bien sur le tri de nos biens, de petits accrochages surviennent souvent sur la façon dont nous devrions nous départir de certains objets. Adepte du zéro déchet, je vais faire tout ce que je peux avant de jeter à la poubelle un objet qu’on ne veut plus. J’ai la certitude que presque n’importe quoi peut être donné ou vendu même si ce n’est pas en bon état. Depuis des années, je vois mon beau-père avoir comme passe-temps d’aller à l’écocentre acheter des objets brisés, les réparer et les revendre. Il est donc évident pour moi qu’un objet brisé peut être donné. J’ai également vu des amis qui faisaient du théâtre aller chercher des objets trop abîmés pour une utilisation quotidienne, mais qui étaient parfaits comme accessoires de scène.
Une proposition payante
Ainsi, après avoir séparé les objets à conserver et à se départir, nous avons discuté des efforts à investir pour éviter le plus possible de jeter des objets à la poubelle. Selon mon conjoint, plusieurs objets étaient trop vieux ou trop abîmés pour être donnés à un organisme vendant des biens usagés. Il croyait que ce dernier les jetterait au lieu de les mettre en vente. C’est alors que j’ai eu l’idée de lui faire une proposition : j’aurais deux semaines pour vendre ces objets moi-même, puis il pourrait choisir ce que l’on fait avec ce qui reste.
J’ai donc mis treize objets en vente dans le Marketplace de Facebook. Quand les quatorze jours se sont écoulés, il ne restait qu’un seul objet à vendre et nous avions recueilli près de 300 $.
Cette expérience montre bien que même s’il semble évident que personne ne voudrait d’un objet, cela vaut la peine d’essayer avant de le jeter. Le pire qu’il peut arriver est que personne n’en voudra vraiment, mais au mieux, vous ferez plaisir à la planète, à votre porte-feuille et à quelqu’un d’autre.