Oser dire non aux autres pour mieux se dire oui
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Hélène Boissonneault

Oser dire non aux autres pour mieux se dire oui

Pas toujours facile, oser dire non c’est pourtant oser dire oui à autre chose. 

Oser dire non, c’est faire de la place pour les choses que l’on veut vraiment. C’est donner du temps pour ce qui compte. Oser dire non, c’est se respecter et aussi respecter les ententes que l’on prend. 

Dire oui peut sembler plus facile sur le coup. On ne déçoit pas la personne qui nous le demande. C’est super ! Toutefois, lorsque nous devons remplir notre partie de contrat, car dire oui c’est accepter un contrat, cela peut demander de l’énergie considérable. Il est possible que nous décevions davantage la personne à qui on a dit oui, car c’est possible qu’au final, le travail soit moins bien fait ou encore que nous ayons une attitude désagréable avec la personne. Et pourtant, elle n’a rien à voir avec tout cela. C’est NOTRE décision d’avoir dit oui !

Depuis quelques années, j’ai appris à oser dire NON !   Quand je n’ai pas le temps, quand je n’ai pas le goût de faire quelque chose, je dis NON ! Je me suis fixée des raisons, des objectifs, des motifs pour dire OUI !   Ainsi, quand je dis OUI, je sais que c’est un vrai OUI.

Je vais à peu de mariages, de baptême, de fêtes d’enfants, etc.  Ceux auxquels je participe, c’est que la personne est près de moi, que je fais réellement partie de sa vie et que de participer à ce moment, que ma présence à cette activité, apportera un plus tant à moi qu’à cette personne.

Pratiquer le JOMO (Joy Of Missing Out) est particulièrement bénéfique afin d’apprendre à dire non ! Parfois, c’est la peur de manquer quelque chose qui nous fera dire oui ! Lorsque l’on cultive la joie de manquer les choses, de se satisfaire de ce que l’on vit, il est plus difficile de se laisser manipuler par notre peur. 

Avant de répondre posez-vous ces 2 questions :

À quoi je dis oui ?  

À quoi je dis non ?

Vous pouvez déterminer aussi à quelle cause vous donnerez du temps ou de l’argent ou les deux. Le nombre d’heures par semaine ou mois ou année que vous donnerez à du bénévolat ou autre aide quelconque. C’est beaucoup plus facile de dire non quand nous savons que nous avons déjà fait beaucoup ou encore que nous savons que ce n’est tout simplement pas dans nos priorités. 

Finalement, définir ses priorités justement permet d’apprendre à oser dire non et surtout à se dire oui. Et ainsi, ralentir notre rythme et réduire notre horaire surchargé.

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