Régulièrement, je prends le temps de désencombrer mon Facebook. À la fin de l’année, j’ai fait le ménage complet de publications. Un grand ménage que je fais maintenant chaque mois. J’ai fait de même avec Instagram et Twitter. C’était une question de sobriété numérique.
Un autre ménage que je fais dans mon Facebook, et autres plateformes, c’est le ménage de mes « amis » Facebook. Ça, c’est une question de santé mentale…
Il y a quelques années, j’étais présente dans les médias et cela a apporté son lot de demandes d’amitié Facebook. Je les acceptais presque toutes. Et puis, la pandémie est arrivée et avec elle est apparue de façon plus flagrante des publications et commentaires désobligeants, un manque de compassion et des divergences d’opinion sans juste milieu.
Pour moi, mes réseaux sociaux c’est l’extension de ma vie. Ces derniers ne sont pas une autre vie, c’est la même. J’ai besoin de m’entourer de gens tolérants, bienveillants qui me font du bien. Je n’ai vraiment pas besoin d’être en accord avec eux… Oh que non ! J’ai dans mon entourage plein de personnes qui me permettent de me remettre en question, et de remettre en question mes idées et convictions. Je trouve ça sain. L’équilibre !
J’ai réalisé que chaque fois que je passais du temps sur les Réseaux sociaux, mon moral était miné ! Ce n’est pas normal ! Je devrais me sentir bien lorsque je vais sur un espace que je fréquente. Désencombrer mon Facebook est devenu primordial.
Le premier tri
Voilà, ma peur de blesser bien présente, je me suis décidée à faire un premier ménage de gens que je ne connaissais pas vraiment. Des gens que j’avais ajoutés parce qu’ils avaient fait une demande d’ajout. Plusieurs n’avaient jamais eu d’interaction avec moi. J’ai aussi supprimé de mes contacts Facebook les comptes vides. Premier tri ! J’ai fait cela sur mes 3 plateformes principales.
Le second tri
Ensuite, ce fut les gens qui publiaient régulièrement des choses négatives sans apporter de solution. Des gens que j’avais cessé de suivre ou qui étaient dans la section restreinte.
Le troisième tri
Le troisième tri fut plus ardu. Dans ce tri, j’ai supprimé de mes réseaux sociaux des gens avec qui j’avais déjà eu des interactions agréables, mais qui maintenant apportent beaucoup de négativité. Ça pouvait aller des commentaires racistes, xénophobes, grossophobes, réducteurs à des partages de publications qui se voulaient drôles, mais qui étaient au final du « bashing ». Dans ce tri, il y a eu aussi les gens qui partagent des hoax, de fausses nouvelles, de faux concours…
Le quatrième tri
Finalement, je suis au quatrième tri. Ce tri est le plus long. C’est celui qui se fait spontanément. J’ai dépassé ma peur de blesser. Pas que cela ne me dérange plus, au contraire, mais j’ai choisi d’être bien partout même sur les réseaux sociaux. Dans ce tri, les 3 premiers critères sont présents et j’ai ajouté les gens qui sont continuellement négatifs. Ceux qui ont toujours LA phrase désagréable qui n’apporte rien de positif ou aucune discussion.
Aussi, avant d’ajouter de nouvelles personnes dans mes réseaux, je suis beaucoup plus exigeante. Je refuse la majorité des demandes. Je dois connaître la personne ou savoir que cette personne fait cette demande afin de créer une réelle relation réciproque.
Lorsque j’avais créé mon compte Facebook, je m’étais dit que je ne voulais pas plus de 75 amis. J’étais rendue à plus de 1500 amis Facebook. Un ménage s’imposait !
Parait-il que nous sommes la moyenne des 5 personnes que nous fréquentons le plus. Je crois aussi que toutes ces personnes qui nous côtoient ont un impact sur cette moyenne ! Désencombrer mon Facebook pour augmenter cette moyenne et toujours être dans cet équilibre qui me tient tant à cœur !